Révolution en route dans une Grèce appartenant aux "marchés"

Posted on 30 juin 2011

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Le premier ministre grec George  Papandreou a été très clair en exprimant haut et fort l’opinion de la ploutocratie devant l’assemblée:

Les Marchés sont plus forts que le Parlement, plus puissants que la volonté du Peuple.

Et la démocratie dans tout ça ? Fume ! Chritine Lagarde a d’ores et déjà commencé à écraser le peuple, dans la foulée de DSK et ordonner la vente du pays aux investisseurs privés.  Demain, ce sera le tour de l’Irlande et du Portugal… pour satisfaire quelques banquiers, des millions de personnes souffriront, est-ce une politique prenant en compte l’intérêt général ? Depuis 2008, est-ce une politique couronnée de succès ? Bien sûr que non. Plus d’austérité, donc plus de chômage, donc plus de dette… le cycle FMI est bouclé.

Opprimer les Grecs ne changera rien à l’essence du problème : le fait qu’une bande de politiciens corrompus endette le peuple avec la complicité des banques françaises et allemandes, entre autres. Mais parlons un peu de dette odieuse. Un concept qui terrorise Lagarde et ses banksters. Pourquoi le peuple devrait-il supporter l’endettement généré par une poignée de politiciens bien gras ? Comment expliquer que proportionnellement, les dépenses militaires de la Grèce soient supérieures à celles des USA? Pourquoi les politiciens endettent-ils le peuple en faisant des promesses qu’ils ne tiennent jamais? Pourquoi les « Marchés » sont ils si importants, et peuvent imposer des décisions qui vont à l’encontre du bien commun ?

Alors souvenons-nous de la déclaration du traître Papandréou, car elle vaut pour toutes les pseudo démocraties européennes et leur kleptocrates. Regardons autour de nous : privatisation de la justice (35€ à partir de septembre), privatisation des routes nationales (merci NKM), démantèlement progressif des secteurs de l’éducation et de la santé…

Que les ploutocrates de l’UMPS ne s’y trompent pas cependant: le peuple grec est en colère. Et j’ose encore croire que cette saine colère va balayer ce système politique pourri, en Grèce comme partout en Europe.Car un excellent exemple nous montre que nous pouvons nous passer de  tous ces sinistres en costume : la Belgique. Faisons tomber ces gouvernements de privilégiés, nourris à la subvention multinationale et protégés par l’immunité parlementaire, des gens qui ne représentent plus rien, à force de comploter pour le pouvoir.

Sources:

http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-13960602

http://www.liberation.fr/economie/01012346036-debtocracy-le-docu-qui-indigne-les-grecs

http://www.debtocracy.gr/index.html