Pour répondre aux contraintes du DMCA (notre DADVSI), cette loi scélérate qui interdit à l’acheteur d’un logiciel de poursuivre l’éditeur software à quelque titre que ce soit ou d’en révèler les travers, d’en déchiffrer la source, et cela, à partir du moment où l’on en accepte l’installation, Google vient de supprimer les contenus de 6 blogs sur sa plateforme US, consacrés à la musique.
L’infraction a-t-elle été constatée, y-a-t-il eu « copyright infrigement » ? Selon la presse britannique, il semblerait que des allégations aient eu raison de la Net Neutrality de Google. Les bloggueurs, eux, ont perdu de nombreuses années de travail, et assurent qu’ils n’ont pas enfreint le droit d’auteur, mais contribuaient à promouvoir des artistes qui leurs envoyaient leur musique, ou des maisons de production.
Google se défend en assurant qu’en raison de la nouvelle legislation, ils ne prennent plus de risques et effacent les contenus , licites ou non, sans sommation. Il est légitime de se demander comment le droit d’auteur peut engendrer la censure de la liberté individuelle. Et Google n’est coupable que d’obéir aux lois – LOPPSI – votés en ce moment même par des députés coupés des réalités (il n’y à qu’à les suivre sur Twitter) et dépassés par une technologie « geek »
Après la musique, ça sera quoi ?
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avril 9th, 2010 → 101 57
[…] En Angleterre, “Le secrétaire d’Etat peut par décret ordonner le blocage suite au jugement fait par une cour de justice d’un endroit sur l’internet qui porterait atteinte au copyright, qui soit en rapport avec une atteinte au copyright ou qui ait la possibilité d’atteindre au copyright”. Il fallait oser, mais Google l’avait déjà fait avec la suppression des blogs de musique qu’il hébergeait, sur simple suspicion. […]
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avril 9th, 2010 → 101 57
[…] En Angleterre, “Le secrétaire d’Etat peut par décret ordonner le blocage suite au jugement fait par une cour de justice d’un endroit sur l’internet qui porterait atteinte au copyright, qui soit en rapport avec une atteinte au copyright ou qui ait la possibilité d’atteindre au copyright”. Il fallait oser, mais Google l’avait déjà fait avec la suppression des blogs de musique qu’il hébergeait, sur simple suspicion. […]
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